Article paru dans © L'Est Républicain - 09.06.2002 en page Actualités 54

Les Grognards de Neuves-Maisons
Les Grognards de la Grande Armée bivouaquent à Neuves-Maisons. Hier, ils ont défilé, aux accents de la Musique de la Garde, dans les rues de la cité pour annoncer la première édition de la biennale du Livre d'histoire, consacrée, cette année, au Consulat et à l'Empire.
Au départ, la passion d'un artisan-coiffeur pour Napoléon le Grand. Jean-Claude Perrin a créé une association " Le livre et l'histoire ". Il était normal que la première manifestation fût consacrée à sa période favorite. Il a entraîné de nombreuses personnes dans l'aventure dont François Boyette, avec qui il a réalisé la réplique d'un canon des armées impériales.
Dédié à Drouot, le Sage de la Grande Armée, né et mort à Nancy, le canon a été baptisé, au vin rouge, par Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, sous les vivats des grenadiers de la Roche Migennes.

Meubles et costumes
Pour le professeur Jean-Claude Bonnefont, membre du comité d'organisation, Neuves-Maisons se prête tout à fait au cadre d'un tel événement, nombre de rues portant le nom d'officiers d'Empire (capitaine Caillon, Général Thiry).
Tandis que les badauds faisaient une haie d'honneur aux valeureux Grognards, le centre Jean-L'Hôte accueillait les premiers visiteurs. Dans le sas d'entrée a été installée une exposition comprenant des panneaux de fac-similés de documents d'époque et une présentation de copies de meubles Empire, ainsi que des reproductions de costumes.
Dans la grande salle, des libraires nancéiens et des représentants de maisons d'édition proposent à la vente des ouvrages historiques. Des antiquaires et brocanteurs présentent des souvenirs napoléoniens. L'un vend des costumes provenant de l'Opéra de Paris, acquis aux enchères à l'hôtel Drouot, dernièrement. On peut même s'offrir une reproduction du masque mortuaire de l'Empereur.
Plusieurs artisans ont installé leurs stands dont un Toulois qui présente des tableautins de scènes de bataille. Précision et minutie.
Aujourd'hui encore, l'ombre de l'Empereur s'étendra sur Neuves-Maisons. Espérons que la météo retiendra les eaux de la Bérézina et fera éclater le soleil d'Austerlitz.

Didier HEMARDINQUER


Article paru dans © L'Est Républicain - 11.11.2002 en page Grand Nancy / ART-SUR-MEURTHE

A la découverte de Napoléon
En cette veille du 11 novembre, une visite à l'exposition " Napoléon ", salle Jean-Monnet, s'imposait. Celle-ci retrace toute l'épopée napoléonienne depuis les premières armes de Bonaparte à l'école militaire de Brienne jusqu'au retour des cendres de Napoléon aux Invalides en 1840. Président de l'association " Les Vosges Napoléoniennes ", Roger Veyer détaille les différents espaces et séquences de cette exposition : figurines, armes et costumes d'époque, documents d'archives, illustrations, cartes postales... Parmi les exposants, la présence de Jean-Claude Perrin de Neuves-Maisons qui a refabriqué un obusier du Ier Empire de l'époque : " Un an et demi de travail pour cette pièce de 650 kg en grandeur et couleur réelles ". Une réalisation qui, pour des raisons pratiques, n'a pu " s'exporter " hors de l'enceinte du château de Clairefontaine où on pouvait l'admirer.
Venu en nombre, le public a apprécié la qualité de cette exposition sur le Ier Empire à la mémoire des soldats de la Grande Armée décédés à la Chartreuse de Bosserville du 10 novembre 1813 au 31 janvier 1814.


Article paru dans © L'Est Républicain - 02.04.2003 en page Nancy

C'EST DIT

Une exposition canon au musée du fer
Les passionnés d'histoire ont rendez-vous au musée de l'Histoire du Fer pour une présentation exceptionnelle d'une reconstitution à l'identique d'un obusier de 6 pouces du système d'artillerie de Gribeauval et des campagnes napoléoniennes.
Cette présentation aura lieu du 2 au 7 avril avec un temps fort samedi, à 17 h 30 : Jean-Claude Perrin (membre du souvenir napoléonien et maître d'oeuvre du travail présenté) évoquera l'histoire de ce type de canon et les méthodes suivies dans le cadre de ce véritable travail de mémoire.
L'événement présenté au musée de l'Histoire du Fer bénéficie de la collaboration du Souvenir napoléonien, du Musée de l'Armée (qui détient le seul obusier de 6 pouces d'époque) et du Musée Lorrain.


Article paru dans © L'Est Républicain - 04.04.2003 en page Banlieue sud / NEUVES-MAISONS

Canon napoléonien au Musée du Fer
L'événement ne passera pas inaperçu : André Rossinot, maire de Nancy, André Bailly, maire de Jarville et Georges Viel, délégué régional du Souvenir napoléonien, ainsi que Béatrice de Martin, présidente du CCSTI, aux côtés de Jean-Luc Rémy, directeur par interim de Musée de l'Histoire du Fer, invitent à découvrir jusqu'au 7 avril un canon napoléonien, en l'occurrence la reconstitution à l'identique d'un obusier de six pouces du système d'artillerie de Gribeauval. Magnifique pièce reconstituée avec minutie par Jean-Claude Perrin, qui préside l'association Le livre et l'histoire, laquelle a présenté une série d'animations en juin dernier autour de l'époque de Napoléon.
Le canon est exposé au Musée du Fer de Jarville. Il mérite d'être vu. La présentation officielle aura lieu aujourd'hui à 16 h 30.
Jean-Claude Perrin, qui préside l'association Le livre et l'histoire, dont le siège est à Neuves-Maisons, donnera samedi à 17 h 30 au Musée de l'Histoire du Fer à Jarville, une conférence sur l'histoire de ce type de canon et les méthodes suivies dans le cadre de ce travail. Car il n'était pas seul, mais entouré d'une équipe enthousiaste. Un travail de passion et de passionnés méritant une visite.

Baptême du canon " Drouot " au vin rouge, sous les vivats des grenadiers de la Garde

Les Articles et photos ci-dessous sont récupérés
via Internet dans le dossier Archives de L'Est Républicain

http://www.estrepublicain.fr/

Des regards intéressés

Rectification c’est Georges Viel, Président de la section Lorraine Champagne du Souvenir Napoléonien qui baptise le canon au vin au rouge et non pas Thierry Lentz comme précisé dans l’article ci-contre

La Presse