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Passionné d'histoire, plus particulièrement du 1er Empire, la réalisation d'un canon ne pouvait se motiver que par l'intention de présenter au public un matériel témoin de l'épopée.


Comment se rendre compte dans notre monde mécanisé dans tous les domaines des difficultés que les hommes et les chevaux de cette époque ont éprouvées à servir ces pièces ?

Si l'occasion ne se présente pas d'en voir une reconstitution à l'identique, d'en soulever la crosse, de la manœuvrer on ne peut pas se faire à l'idée des vicissitudes rencontrées à l'époque.

Je précise que notre obusier de 6 pouces (650 kg) est la pièce la moins lourde de l'artillerie française.

La reconstitution d'uniformes et du matériel est un moyen de voir l'histoire de l'autre bout de la lorgnette : Une longue colonne de voitures, de caissons, de canons enterrés jusqu'aux moyeux dans les boues de Pologne ou de Russie, "pas d'autoroutes", des chemins transformés en fondrières. La boue liquide qui aspire les jambes jusqu'aux genoux. Les mains collantes qui se crispent sur les bricoles et les cordes. Sous les jurons et les coups de fouet, on tire, on pousse, le corps meurtri par l'effort. Comme une mécanique la troupe avance mètre après mètre 30 km par jour et parfois plus.

"Mon estomac sonne le creux comme mon bidon" répond l'ancien à l'Empereur qui l'interpelle.

Voilà l'épopée vraie de nos grands-pères, pauvres bougres que la grande histoire gomme et efface.

Il faut que la reconstitution soit le support de la connaissance de la souffrance des hommes qui ont fait, par leur courage obligé, la gloire éphémère des peuples.

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